Écouter, ce n’est pas se taire

Écouter, ce n’est pas se taire

On parle beaucoup d’écoute active.

Mais dans la réalité du travail, cette écoute est souvent réduite à une attitude : hocher la tête, reformuler, montrer qu’on a compris.

C’est utile, bien sûr.

Mais insuffisant.

Écouter, ce n’est pas seulement entendre.

C’est faire une place.

Une place pour que l’autre puisse déposer un vécu, un raisonnement, une inquiétude, une tension.

Et ce n’est pas neutre.

Car quand on écoute vraiment, il se passe deux choses :

On renonce à vouloir tout maîtriser.

Et on s’expose à devoir faire quelque chose de ce qui est dit.

Ou à dire pourquoi on ne le fera pas.

L’écoute active, ce n’est pas une posture “douce”.

C’est une compétence de responsabilité.

Elle oblige à :

• - Mettre en suspens ses jugements réflexes.

• - Accepter d’être bousculé.

• - Ne pas réduire l’autre à sa fonction ou à son humeur.

Dans un collectif, quand l’écoute est absente, les tensions montent, les non-dits s’installent, et les malentendus deviennent des jugements.

Quand elle est réelle, elle devient un outil de régulation,

de reconnaissance

et parfois… un acte de réparation.

Et vous, dans votre quotidien professionnel,

où placez-vous le seuil entre “écouter” et “entendre” ..

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