Poste 3 sur 5 : L’Entretien Annuel d’Evaluation (EAE): De l’expert au leader porteur de sens – Trouver le bon équilibre managérial

Un manager, trois rôles.

Expert, manager, leader : chaque posture a sa place dans l’entretien individuel d’évaluation (EAE).

Mais comment jongler entre ces rôles pour répondre aux besoins du collaborateur et aux enjeux stratégiques de l’organisation ?

Un manager aux multiples facettes

Lors d’un EAE, un manager mobilise successivement ou simultanément trois dimensions complémentaires :

1. L’expert : Centré sur les aspects techniques et la maîtrise du métier. Apporte un éclairage précis sur les missions, les attentes, et les performances. Utile pour traiter des sujets spécifiques et des compétences techniques.

2. Le manager : Axé sur l’organisation, les processus et le suivi des activités. Facilite l’articulation entre les besoins individuels et les objectifs collectifs. Indispensable pour structurer le cadre et organiser les priorités.

3. Le leader porteur de sens : Relie les actions du collaborateur aux enjeux stratégiques de l’organisation. Insuffle une vision globale qui motive et engage durablement. Écoute les aspirations du collaborateur pour co-construire des solutions adaptées.

Ces trois rôles ne s’opposent pas, mais se complètent, interagissant en fonction des besoins du moment.

Adopter la bonne posture dans le dialogue

Au-delà des rôles, le manager doit aussi ajuster sa posture relationnelle en fonction du contexte :

1. Posture haute : Orientée vers l’autorité et la décision. Utile pour fixer un cadre ou trancher rapidement.

2. Posture basse : Centrée sur l’écoute active et le questionnement. Idéale pour faire émerger les idées et favoriser l’autonomie.

3. Posture alignée : Repose sur un équilibre entre dialogue et direction. Permet de co-construire des solutions tout en gardant une vision claire des enjeux.

La clé réside dans l’agilité managériale, pour ajuster son positionnement à chaque étape de l’entretien.

Quel impact sur l’entretien individuel ?

Adopter une posture de leader porteur de sens, c’est :

· Aligner les objectifs individuels et collectifs en tenant compte de la vision globale.

· Renforcer la motivation en valorisant les contributions de chacun à la réussite collective.

· Créer un climat de confiance, où feedback et reconnaissance favorisent l’autonomie et l’engagement.

· Accompagner les transformations, en donnant du sens aux priorités et en s’adaptant aux évolutions du contexte.

Quels leviers pour évoluer vers une posture de leader porteur de sens ?

· Qualité du dialogue : Instaurez des échanges sincères et respectueux, où chacun peut exprimer ses besoins et perspectives.

· Reconnaissance : Mettez en lumière les contributions de vos collaborateurs, sans vous limiter aux résultats immédiats.

· Construction de sens : Favorisez la compréhension des enjeux stratégiques et de leur impact concret.

· Autonomie et confiance : Encouragez les initiatives en laissant une marge de manœuvre.

Et maintenant ?

Dans le prochain post, nous verrons comment intégrer l’entretien individuel dans une dynamique managériale globale, où les temps collectifs et individuels s’articulent pour maximiser leur impact. Rendez-vous bientôt !

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