Série sur le travail 8/9 : Ce que l’expérience nous apprend vraiment sur le travail

💡 Et si le travail ne se résumait pas seulement à ce que l’on fait, mais aussi à ce que l’on apprend et transmet en le faisant ?

Lorsque vous repensez à vos premières expériences professionnelles, qu’est-ce qui vous a réellement appris votre métier ?

• Une formation initiale bien ficelée ?

• Un manuel détaillé ?

• Ou plutôt une série d’essais, d’erreurs et d’échanges avec vos collègues ?

Le travail ne s’exécute pas de manière isolée. Il s’affine, se construit et se transmet dans l’interaction avec les autres.

📌 Mais comment éviter que ces savoirs ne se diluent au fil du temps ?

1. Le travail bien fait passe par l’apprentissage et la transmission

💡 Faire du bon travail ne se limite pas à appliquer des consignes : c’est aussi comprendre, ajuster et enrichir ses pratiques en apprenant des autres.

Un travail bien fait repose sur l’expérience accumulée, mais aussi sur la capacité à la partager.

👉 On apprend en faisant, mais aussi en observant, en échangeant, en confrontant ses pratiques à celles des autres.
👉 Et lorsqu’on transmet, on consolide ses propres compétences et on participe à une dynamique collective.

💡 Exemple concret :
Un cuisinier ne se perfectionne pas uniquement grâce à des recettes écrites, mais en travaillant aux côtés de chefs plus expérimentés, en testant des techniques et en échangeant sur les ajustements possibles.

Le travail n’est pas qu’une exécution, c’est un processus vivant d’apprentissage et de transmission.

2. Pourquoi la transmission est essentielle ?

📌 Sans transmission, chaque génération doit tout redécouvrir par elle-même.

Ce manque de capitalisation crée trois risques majeurs :

❌ Perte de savoir-faire : Lorsque les expériences ne sont pas formalisées, elles disparaissent avec ceux qui les détiennent.
❌ Répétition des erreurs : Sans retour d’expérience, les mêmes problèmes se reproduisent.
❌ Démotivation : Si l’apprentissage repose uniquement sur l’individu, il devient laborieux et frustrant.

💡 À l’inverse, une organisation qui valorise la transmission fluidifie l’intégration des nouveaux, améliore l’efficacité et renforce la culture du travail bien fait.

3. Comment mieux transmettre l’expérience ?

📌 Trois leviers concrets permettent de mieux capitaliser sur l’expérience et la partager efficacement :

✔ L’apprentissage entre pairs

• Encourager des binômes entre juniors et seniors pour croiser théorie et pratique.

• Mettre en place des rituels d’équipe (retours d’expérience, co-développement).

✔ La structuration des savoirs

• Documenter les pratiques sous forme de guides métiers, vidéos, ou tutoriels internes.

• Favoriser les retours d’expérience collectifs pour enrichir les savoirs.

✔ Une culture de la transmission et de l’apprentissage continu

• Reconnaître et valoriser ceux qui partagent leur savoir.

• Encourager des moments d’échange où l’erreur est vue comme un apprentissage et non comme un échec.

💡 Et si la transmission devenait un levier de progression et d’innovation, plutôt qu’une simple formalité ?

4. Vers un travail vivant et évolutif

Le travail bien fait ne s’apprend pas seul, il se construit avec les autres.
Apprendre et transmettre sont des moteurs de motivation, d’engagement et de progression.

➡ Comment avez-vous appris votre métier ? Quels savoirs mériteraient d’être mieux transmis dans votre organisation ?

📌 Prochain post : Le sens du travail – Pourquoi et pour qui travaillons-nous ?

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